Lorsque le piquage laisse apparaître des zones qui ne permettent pas un rejointoiement total, vient alors un échange primordial avec le client.
Cette étape consiste à définir comment et par quelle technique je peux, tout en gardant l’esthétique de l’ensemble, cacher au mieux les zones disgracieuses.
Ici, choix d’enduire en plein au-dessus de la baie vitrée ainsi que les soubassements.
Soubassement enduit en plein afin de cacher un fond disgracieux et hétérogène
Ici, les zones enduites recouvrent un support briques.
Les supports briques nécessitent au préalable un accroche mécanique dit « gobetti » composé de chaux et de sable et appliqué par projection afin d’être d’aspect rugueux une fois sec.
Sur l’enduit de finition, choix proposé de créer un sur-cadre autour de la baie vitrée afin de casser l’aplat de la façade par l’ajout d’un volume.
Les problèmes d’humidité liés aux enduits ciments sont fréquents de nos jours.
Pour régler ce problème, la solution de piquer les soubassements et de les enduire à la chaux reste un bon compromis.
Ici, une fois le piquage réalisé, application d’un gobetti, puis d’une couche en dressage de chaux-chanvre puis en finition enduit mince (3 à 5 mm), de chaux taloché éponge puis lissé inox.
D’un mur neuf vers un vieux mur !
Ici, des pierres ont été placées dans un mur de parpaings puis l’enduit de finition posé , l’ensemble laisse croire à un vieux mur d’antan !
Rejointoiement une fois le brossage effectué autour des pierres et des briques.
Les surprises du piquage.
Exemple d’un résultat après piquage où 2 fonds ont été mis à jours et ont donné la marche à suivre.
1er étage : colombage donc enduits pleins fibrés
RDC : rejointoiement
Les enduits de finition peuvent être associés à des patins ou badigeons pour une couleur intense.